Décès de Jean d’Ormesson : « Grand écrivain et polémiste redoutable » (PCF)
Les communistes s’inclinent avec respect à l’annonce de la disparition de Jean d’Ormesson, grand écrivain et polémiste redoutable.
Tout nous séparait, ses origines sociales, il était issu de la grande bourgeoisie française, ses opinions politiques, il fut plusieurs années durant directeur et éditorialiste du Figaro où il défendit une ligne profondément conservatrice et parfois violemment anticommuniste. Ses débats sur France inter avec Roland Leroy, alors directeur de l’Humanité et dirigeant de notre parti font partie des belles pages pluralistes de l’histoire de la radio de service public. Nous n’oublions pas qu’il accepta, le 23 novembre 2012 sous la coupole Niemeyer, de renouer ce dialogue afin de rendre hommage à Louis Aragon à l’occasion du trentième anniversaire de son décès.
« Je dirai malgré tout que cette vie fut belle » est l’un de ses tous derniers ouvrages dont le titre est précisément emprunté à un vers d’Aragon qu’il a toujours défendu comme un des grands écrivains du 20è siècle.
Jean d’Ormesson, dont l’œuvre fut publiée de son vivant dans la prestigieuse collection de la Pléiade, restera dans l’histoire comme un écrivain brillant, prolifique et populaire. Que sa famille trouve ici l’expression de nos plus sincères condoléances.
Parti communiste français,
Paris, le 5 décembre 2017.
Communiqué du Parti Communiste Français.
Décès de Jean d’Ormesson : « Grand écrivain et polémiste redoutable » (PCF)
Les communistes s’inclinent avec respect à l’annonce de la disparition de Jean d’Ormesson, grand écrivain et polémiste redoutable.
Tout nous séparait, ses origines sociales, il était issu de la grande bourgeoisie française, ses opinions politiques, il fut plusieurs années durant directeur et éditorialiste du Figaro où il défendit une ligne profondément conservatrice et parfois violemment anticommuniste. Ses débats sur France inter avec Roland Leroy, alors directeur de l’Humanité et dirigeant de notre parti font partie des belles pages pluralistes de l’histoire de la radio de service public. Nous n’oublions pas qu’il accepta, le 23 novembre 2012 sous la coupole Niemeyer, de renouer ce dialogue afin de rendre hommage à Louis Aragon à l’occasion du trentième anniversaire de son décès.
« Je dirai malgré tout que cette vie fut belle » est l’un de ses tous derniers ouvrages dont le titre est précisément emprunté à un vers d’Aragon qu’il a toujours défendu comme un des grands écrivains du 20è siècle.
Jean d’Ormesson, dont l’œuvre fut publiée de son vivant dans la prestigieuse collection de la Pléiade, restera dans l’histoire comme un écrivain brillant, prolifique et populaire. Que sa famille trouve ici l’expression de nos plus sincères condoléances.
Parti communiste français,
Paris, le 5 décembre 2017.
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