une contribution à la réflexion, par Bruno C.
Et un document:
La transparence des chiffres utiles
le texte de Bruno
Science, où es-tu ? Science, que fais-tu ?
Dans une société de communication impérialiste (7 groupes détenant 92% de la presse) comme la nôtre, comment la science peut-elle se préserver et se défendre ? Les progressistes soupçonnent volontiers des manipulations de l’information en politique, en économie ou dans le social mais la science, et notamment la médecine, a tendance à échapper à cette prudence. On parle sévèrement (à juste titre) de l’empire « big-pharma » mais sans faire de relation directe avec ses déclinaisons dans notre médecine quotidienne et on fait donc confiance à son médecin alors qu’on se méfie du conseiller bancaire ou du vendeur automobile.
On a pourtant des exemples édifiants comme l’amiante, le tabac, les glyphosates pour ne citer qu’eux. Qu’on fait les médecins et les chercheurs pendant le long déroulement de ces affaires ? Combien se sont exprimés avant que les choses ne deviennent évidentes ? Depuis le premier lanceur d’alerte sur l’amiante (Rapport de l’inspecteur du travail Auribault – 1906), vilipendé alors par l’ensemble des scientifiques et politiques, près de cent ans se sont écoulés pour déclarer le produit officiellement mortel. ), 40 ans pour le tabac (qui a servi de test à la procédure du lobbying : voir § 5) et autant pour les pesticides avec un même scénario qu’on nommerait aujourd’hui : « complotiste ». On se souvient des premières interventions du professeur Bellepomme, il y a plus de 30 ans, sur ce qu’il appelait « les maladies que l’on se crée », contributions ridiculisées par ses collègues et par les médias. Alors qu’aujourd’hui l’influence de l’alimentation et de notre environnement (entre autres) sur le développement de certaines maladies et notamment des cancers est admise par tous.
Des affaires comme le médiator sont la partie visible de l’iceberg. Il s’agit d’un scandale parce que ce laboratoire a franchi la ligne rouge. Mais l’ensemble de l’industrie pharmaceutique, corrompue (voir § suivant), fait la même chose. Tout comme l’industrie agro-alimentaire (lire « vous êtes fous d’avaler ça » de Christophe Brusset). D’ailleurs, Mayer et Monsanto n’ont-ils pas fusionnés ? Que met-on dans nos médicaments si l’on se fie à ce que la chimie de Monsanto (et consorts) a mis dans nos assiettes et a fait de nos territoires agricoles ?
Pour l’affaire du Médiator, l’AFSSAPS (gendarme du médicament) a accepté de maintenir le négoce alors que le mensonge était dévoilé depuis plusieurs mois. Pour le scandale des opioïdes (450 00 morts en 20 ans) , Johnson&Johnson (qui propose un vaccin anti-covid) a payé ½ milliards de dollars en plaidant coupable pour éviter que la justice des Etats-Unis ne consulte ses dossiers. Astra-Zeneca (qui propose un vaccin anti-covid) a été condamné, en 2010, pour une affaire similaire. Pfizer (qui propose un vaccin anti-covid) a payé, en 2012, 60 millions de dollars pour corruption dans de nombreux pays. Gilead a été condamné pour avoir fraudé le système de santé américain. On pourrait aussi parler de Sanofi et de Merck mais la liste est non exhaustive. Mutisme sur ses scandales dans notre presse ou nos discours.
On sait qu’il y a autant de lobbyistes à Bruxelles que de fonctionnaires (ou politiques) de la Commission Européenne (qui impose ses choix au Parlement Européen). Ils sont diligentés par différentes branches de l’industrie (dont l’industrie pharmaceutique) pour préserver les intérêts des actionnaires en usant de la manipulation, de la corruption ou de l’entrisme pour retarder au maximum les interdictions de mise sur le marché. Et des scientifiques de haut niveau, médiatisés, récompensés, qui font souvent de leur carrière un va- et-vient entre le public et le privé, participent à cette démarche (lire « Intoxication » de Stéphane Horel et voir l’Huma Dimanche du jeudi 26 août) . Les vaccins anti-covid, sortis comme d’un chapeau, échapperaient-ils à cette dérive mafieuse et est-ce complotiste de se méfier de leur innocuité ?
Pour justifier l’irruption soudaine des propositions vaccinales anti-covid sur le marché, on cite la durée des recherches comme garant de leur pertinence. Certes, les chercheurs travaillent depuis 30 ans sur l’ARN, mais on pourrait en dire autant sur les OGM, ce qui ne rend pas plus vertueux les uns que les autres.
Vous commencez à le comprendre…j’ai pris beaucoup de distance avec la médecine car je considère qu’on est passé (depuis le plan Marchall et ensuite avec la montée du libéralisme mondialisé) d’une corporation pharmacienne au service de la médecine à une médecine au service de l’industrie pharmaceutique. La structure « pétainiste » du conseil de l’ordre des médecins (ou pharmaciens ou dentistes) permet de garantir l’omerta et d’éviter fuites et scandales. La prise en charge d’une partie importante de la formation continue du corps médical par les structures de marketing des laboratoires pharmaceutiques fait le reste. Sans parler de l’appât du gain ou du prestige pour une profession où la vocation recule.
Si la communauté scientifique affiche une unanimité de façade sur le vaccin, des voix courageuses pourtant se font entendre pour nous mettre en garde mais ne sont pas relayées. Y compris par le PCF (ou même le NPA) qui pourtant, sur d’autres sujets, sont des porte-paroles de minorités ou de lanceurs d’alerte. Personnellement, je connais un médecin et une ancienne pharmacienne qui sont impitoyables sur la vaccination anti-covid. Notamment parce qu’il a été testé quasi exclusivement sur des cellules malades et rarement sur des cellules saines. Qu’une partie du personnel soignant, pourtant éclairé sur le sujet, résiste encore devrait nous alerter. Ils sont minoritaires. Mais ne le sommes-nous pas, nous communistes, ce qui n’exclut pas notre légitimité (et donc, pourquoi pas… la leur). Comment expliquer qu’un infirmier aille jusqu’à perde son travail pour ne pas être vacciné. Ceux qui prennent du recul sur le vaccin ne sont pas tous des idéalistes et risquent souvent leur confort ou même leur carrière à s’exprimer en public ou à refuser le dictat vaccinal dans leur profession.
Dès le départ, le gouvernement a misé intégralement sur une stratégie pro-vaccinale. Par un effet de surenchère politique et de désinformation, relayées par des médias unanimes, le PCF est entré dans cette union sacrée. Mais, sans être anti vaccin, on peut considérer que le vaccin peut se justifier plutôt chez les personnes à risque (âge ou pathologie). Par contre, rien n’est démontré sur les autres populations. C’est en particulier sur cette ambiguïté que certains scientifiques s’interrogent. D’autant que les vaccinés continuent de véhiculer le virus et, dans un sentiment de libération, en prenant souvent moins de précautions.
La pharmacovigilance consiste, pour les professionnels ou les patients, à déclarer en ligne des effets secondaires des traitements. Selon une étude récente, 5% seulement de ces effets sont déclarés par les médecins. Des chercheurs ont utilisés la base hollandaise de pharmacovigilance (où une culture de vigilance est la plus puissante) pour déterminer le rapport bénéfice/risque de la vaccination contre le covid. On constate qu’avec 100 000 personnes vaccinées on peut sauver de 2 à 11 personnes alors que, dans le même temps, on cause 4 morts et 16 effets indésirables graves (en tenant compte des 5% annoncés plus haut). Cette étude a été publiée dans la très sérieuse revue « Vaccine » (pourtant pro-vaccins) avant d’être retirée sous la pression des labos.
Les responsables (ou coupables) potentiels ne craignent théoriquement rien puisque, pour des raisons mathématiques et statistiques, mis à part certains effets indésirables immédiats, on ne pourra jamais imputer, à moyen ou long terme, aux vaccins (en particulier pour le covid et en général) une augmentation par exemple de la sclérose en plaque, de la baisse de la fécondité, de maladies auto-immunes ou de cancers. L’imputabilité se dilue au fil des ans qui passent avec l’effet conjugué d’autres agresseurs : des pesticides, des métaux lourds, des nanoparticules, des perturbateurs endocriniens, des ondes électromagnétiques, des autres produits médicaux et j’en passe (dont la nourriture low-coast des populations défavorisées). Mais les techniques d’investigations peuvent évoluer avec le temps et mettre en valeurs, dans un futur plus ou moins proche, certaines nocivités de nos pratiques actuelles. Et alors le jugement de l’Histoire sur la manière dont a été menée cette opération de vaccination de masse pourrait être impitoyable. S’être engouffré, sans recul, dans cette unanimité, en tant que parti, me parait donc une erreur qui pourrait être historique.
Car, comme pour le nucléaire, le principe incontournable de précaution absolu ne s’est pas appliqué au vaccin anti-covid, avec l’aval d’une partie du monde politique. Quel argument aura-t-on maintenant, en tant que communistes ou apparentés, pour faire appliquer ce principe à la Commission Européenne sur d’autres sujets? En effet, celle-ci tente de passer, nous le savons depuis des années, à une démarche de certification moins contraignante basée sur la rentabilité et les statistiques. Exactement ce qui a été fait avec le vaccin anti-covid .
Une pub passe actuellement où un débat s’instaure, autour d’un barbecue, sur la pertinence du vaccin anti-covid. Le slogan final est « on peut discuter de tout sauf des chiffres : 8 personnes sur 10 des pris en charges covid à l’hôpital ne sont pas vaccinées ! »
On pourrait rétorquer qu’on peut aussi et surtout discuter des chiffres. Voir dossier de Florence Pisani ci-joint. Mais surtout que dire des 2 personnes sur 10 atteintes du Covid et hospitalisées…bien que vaccinées ?
Dès le départ, certains médecins avaient en tête de soigner les malades mais ils se sont vu retirer le droit de soigner leurs patients atteints du covid. Certains avaient pourtant trouvé des solutions dont certaines se sont avérées efficaces comme l’ivermicine. Y compris sur hydroxychlorine, qui a défrayé la chronique après que l’étude LancetGate a conclu à son inefficacité. Il s’est ensuite avéré que l’étude était truquée , menée par une société écran. Mais cette dernière information n’a pas été relayée. Enfin, sur la gestion du covid, rien sur la prévention (hors gestes barrières) dans la vie quotidienne ? Aucun discours de prononcé en faveur d’une démarche (alimentaire, médicamenteuse, phytothérapique, d’hygiène de vie etc…) de stimulation de notre immunité.
« Le système immunitaire n’existe pas. » C’est l’impression qu’on peut avoir quand on écoute nos autorités, les politiques ou les médias. En un an et demi, les occurrences de ce mot dans les communications officielles se comptent sur les doigts de la main. Qui parle aujourd’hui des lymphocytes T, des macrophages, des anticorps et des microbiotes de nos intestins qui sont l’armée de défense de notre corps ? Qui se demande ce qui fait qu’une partie de la population n’a pas contracté le virus depuis 1 ans et demi alors qu’elle a certainement été mise en contact des milliers de fois ? Sans parler de ceux qui ont été malades mais de manière non invasive ou sans symptôme. Va-t-on voir ce qui explique cette immunité, « spontanée » ou de pratique de vie, pour en tirer des conclusions médicales ou naturelles plus douces et individuelles qu’un vaccin en phase de test appliqué en masse ?
En guise de post-scriptum de ma modeste démonstration sur « science et capitalisme appliqué» je voudrai faire une petite digression sur le rendez-vous manqué des manifestations.
Depuis plus de vingt ans, on cherche le moyen de récupérer l’électorat populaire de l’extrême droite et les abstentionnistes. On les cherchait partout, introuvables, parce qu’ils étaient souvent mutiques et transparents en dehors de bureaux de vote. Et là, on les avaient « tout prêts », en chair et en os, par milliers, dans les rues de nos villes. Ils étaient visiblement maniables, d’autres témoins peuvent le confirmer, puisque c’était celui qui tenait le mégaphone qui imposait les slogans. Dès le début, j’ai proposé de préparer des slogans ciblés et adaptés , de prendre de la sono et d’aller faire ce qu’un temps on appelait : « éducation populaire ». On aurait pu au moins essayer de marquer des points et d’orienter les choses. On a choisi l’inertie, la polémique ou éventuellement un papier fédéral étranger au problèmes posés. D’autant qu’il avait dans ces manifs une part importante de populations attachée aux valeurs de gauche et écolos, plutôt intellectuelles, plutôt attachées aux thérapies naturelles, assez documentées, moins naïves qu’on les décrits, à qui on aurait pu s’adresser. Il y avait beaucoup de jeunes épris de liberté mais dépolitisés. Sans parler des personnels, principalement de santé (voir images dans notre site PCF BBR) directement concernés par le pass et les vaccinations qui se sentent bien seul dans ces manifs. Je n’y vais plus, pour l’instant, parce que je pense qu’on y a perdu une bataille par un absentéisme assumé.
Ce coup de gueule avant de passer à autre chose et me consacrer au principal, c’est-à-dire l’action du parti résolument anticapitaliste.
En effet, ce point de vue marginal (?) sur la position du PCF concernant la vaccination ne m’empêchera pas de me mobiliser pour le parti, de contribuer à mettre en place un plan d’action ambitieux au niveau de notre section BBR, de soutenir sans ambiguïté la candidature de Fabien Roussel. Tout en mettant en objectif prioritaire la préparation des élections législatives, éventuellement dans nos Comités des jours heureux si on arrive à les mettre en place avec nos forces actives.
Bruno Calatayud
Je peux prêter les livres cités dans ce texte.
Toutes les références contenues dans ce document sont disponibles sur le site de « Solutions Naturopathie »